Un nouveau jouet à rejoint mon sac, après un switch tout en douceur des machines principales (iMac) vers le monde Pc, c’était au tour du Macbook d’Apple de laisser sa place. Les premières générations de Microsoft Surface Pro ont essuyé de vives critiques en tout sens, mais les débuts chaotiques sont à présent loin. La firme de Redmond propose une machine aux attraits uniques et aux défauts presque inexistants.
Les avantages
La compacité, bien évidement, avec une machine légèrement plus petite que mon MacBook 13 » la surface est bien plus simple a balader, elle est plus légère, plus maniable et utilisable dans toute les positions. C’est l’un des principaux atouts de cette hybride Tablette/PC.
La résolution, pour les photographes c’est un gros gros plus ! 2736×1824 px sur un écran de 12,3 »
La fidélité de l’écran, de ce coté on fait un peu mieux que les derniers MacBook, et loin devant les anciens modèles. Les couleurs sont fidèles, et après un passage de la sonde de calibration c’est parfait pour la majorité des utilisations.
La modularité, est sans faille, on tire sur le clavier pour basculer en mode « tablette ». J’avais quelques réticences sur l’ergonomie de Windows 10 en mode tactile, surtout sur sur un écran de cette taille, mais les concepteurs de logiciels allant dans ce sens (Illustrator et son mode tactile …), cela m’a conforté dans mon idée d’achat. J’ai très bien fait, Windows 10, utilisé ou non en mode tablette, sans égaler l’ergonomie d’un appareil sous iOS ou sous Android, fait bien son travail. Si un ipad semble plus ergonomique, on oubliera pas que ce dernier n’est rien de plus qu’un « gros » téléphone et coté productivité, la Surface est loin… très loin devant. Elle peut même faire de l’ombre à la plupart des machines de bureau. Et pour cela un astucieux « Dock » vous permettra de la connecter à l’ensemble de vos périphériques (Souris, Clavier, HDD externe, écran graphie etc …) via la prise aimantée.
La puissance, avec ce modèle i5 équipé d’un SSD de 256 Go et de 8Go de RAM, Photoshop, Lightroom, Illustrator, Affinity Photo ect … tourne sans le moindre problème et l’ensemble est plus que réactif !
Les choses à améliorer
Les positions d’utilisations sont multiples, et intéressantes (tablette, PC, allongé sur la table, à peine relevé) mais dans certains cas, en mode PC, par exemple sur les genoux ou dans un lit, l’utilisation n’est pas des plus confortables de par un ensemble Clavier/support qui n’offre pas la « rigidité » d’un PC traditionnel.
L’autonomie, c’est là que le MacBook fait mieux (hors dernière génération qui souffre de quelques soucis avec l’autonomie et la gestion de son énergie). J’ai lu un peu partout des durée de 8 à 9 heures d’utilisation… J’ai fait le test chaque jour en utilisation normale depuis mon acquisition, et j’en suis plutôt arrivé à une moyenne de 6h30 d’utilisation cumulée sur la journée avec divers temps de veille en plus. Ce n’est pas mal, et même pas mal du tout! Mais les MacBook m’avaient sans doute habitué à mieux :/
La finesse de réglage du contrôle de la luminosité, celle ci montre trop vite, le juste milieu est difficile à atteindre. Ce qui devient vite un problème lorsque l’on essaie de calibrer un minimum cette jolie dalle.
La matière du clavier Cover, l’effet peau de pêche, c’est sympa ! Mais les photographes ont déjà donné avec certaines optiques (Sigma entre autres). On connait bien le soucis, et a peine quelques heures après le déballage, je constate déjà des traces sur le Cover, et pour le nettoyer ce n’est pas une mince affaire !
Pour la photographie ?
Lorsque l’on est photographe, ou illustrateur ou même photograveur, l’avantage premier est sans nul doute … Le stylet, que ce soit lors de retouche sous Adobe Photoshop, ou qu’il s’agisse de trier ou de post traitement sous Lightroom, combiné au tactile, c’est une arme sans égal. Après un court délai d’adaptation et de prise en main, le gain de temps et de confort et indéniable.
La connectivité n’est pas négligeable, avec le Wifi, le Bluetooth et bien entendu son port USB3, le mode connecté devient bien plus simple avec cette « tablette » qui offre une mise en service rapide et trouvera sa place plus facilement de par sa modularité. On déplorera juste le manque d’un lecteur de carte SD (la Microsoft surface pro est équipée d’un lecteur de carte micro SD).
Et la Technique dans tout çà ?
La Surface pro est proposé en plusieurs déclinaisons :
Processeur M3, I5 ou I7, Ram de 4 à 16 Go et SSD de 126 à 256 Go
Pour la photographie? et surtout avec les appareils reflex récents, gourmands en ressources lors du post traitement, il conviendra de partir au minimum modèle de Surface pro équipé d’un i5 accompagné de 8Go de RAM soit le modèle i5, 8Go pourvu d’un disque SSD de 256 Go. Actuellement les offres de Microsoft place la « bête » avec son stylet, son chargeur et son clavier cover (qui est une option) à 1099 €.
Modèle testé : Surface Pro 4 – i5 – 256 Go – 8Go