Il exposera au festival AVES de Namur : Martin Gérard

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martin gerard 01La plongée fait partie de la vie de Martin Gerard depuis plus de 20 ans. Après avoir emmené un premier Nikonos, Martin a dédié ces moments sous l’eau à la photographie afin de faire connaitre la beauté des fonds marins et partager sa passion pour la faune et flore marine.
Moins de 1% de la population pratique la plongée sous marine, il est donc primordial de conscientiser le grand public aux enjeux environnementaux liés au milieu marin.

« Les photos présentées ici sont toutes réalisées en 2015 lors de deux voyages : un premier aux Grand Cayman dans le sud des Antilles au dessus du Venezuela et le second en Egypte cet été.

Deux bouffées d’oxygène, la découverte des îles Cayman et de leur riche faune marine, et un retour aux sources en Egypte ou j’ai fait mes premières photos.
Je suis retourné en Egypte afin de pouvoir refaire en digital des photos que j’avais faites en argentique et ainsi constater le progrès technique.

Cela faisait plus de 10 ans que je n’avais pas remis mes palmes en Egypte. J’étais resté sur une idée de zone surpeuplée sous l’eau où des centaines de plongeurs plongent en même temps sur des sites abimés par cette sur-exploitation commerciale. Une zone où bon nombre d’espèces avaient disparu effrayées par les bulles des plongeurs ou victimes de la pêche.

Quel ne fut pas mon étonnement de voir que la situation politique plus précaire en Afrique du nord, la crainte d’attentat terroriste et la crise économique avait peut-être enfin permis à l’environnement marin de récupérer un peu, de retrouver un équilibre.

C’est donc avec le plus grand plaisir que j’ai découvert à nouveau cette région que j’avais explorée jeune plongeur il y a vingt ans. Les couleurs marines m’ont ravi et m’ont décidé à les présenter cette année.
Pour autant, la mer rouge n’est pas tirée d’affaire car si le tourisme ne permet pas une subsistance des égyptiens, ceux-ci n’auront d’autres choix que d’exploiter autrement leur ressource et l’environnement marin risque encore d’en payer le prix. »

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