François Remy (BE) – « A Tire D’ailes… »
« Je suis né en 1987 dans la région de Liège en Belgique. Depuis mon plus jeune âge, mes parents m’ont appris à aimer et à respecter la nature.
J’ai toujours apprécié les balades en forêt dans les Ardennes, les promenades dans les Hautes Fagnes ou dans les réserves naturelles de Flandre et de Wallonie.
C’est durant mes études de Biologie à l’université de Liège, que j’ai dû m’intéresser aux insectes. Ce qui était une ‘obligation’ s’est directement transformé en intérêt, en admiration et en véritable passion.
Les papillons et les libellules m’ont toujours émerveillé et sont devenus mes deux sujets de prédilection depuis qu’en 2009 j’ai acheté mon premier réflex.
Quand mes activités professionnelles me le permettent, je vadrouille, de préférence très tôt le matin, dans les réserves naturelles de Belgique, pour observer demoiselles, libellules, papillons et autres insectes, toujours à la recherche de belles ambiances et de belles lumières, plutôt que de sujets rares. Je trouve que chaque insecte, même le plus commun, de par ses couleurs et sa morphologie, est un être extraordinaire et j’espère parvenir à partager ma passion avec vous à travers le regard photographique que je porte sur ces magnifiques petits êtres …
Passionné également par le monde aquatique et les océans, je termine actuellement un doctorat en biologie marine. »
« A tire d’ailes… »
« Qui prend encore le temps de s’émerveiller des couleurs d’un papillon qui passe, ou du vol rapide et précis d’une libellule ? Notre mode de vie trépidant et la vie en ville font que ça n’est qu’un lointain souvenir et que beaucoup de gens ne prennent plus le temps d’y faire attention.
Pourtant il ne faut souvent faire que quelques kilomètres pour se plonger dans la nature un moment.
Cette exposition présente 2 groupes d’insectes que j’apprécie particulièrement : les libellules et les papillons. Les premières car dès mon enfance j’ai été frappé par la perfection de leur adaptation au vol, leur air d’hélicoptère curieux, et leur précision lors de la chasse. Les seconds pour la diversité de leurs formes et de leurs couleurs, leur délicatesse et leur fragilité.
En macrophotographie pas besoin d’aller au bout du monde pour faire des photos merveilleuses et c’est exactement ma philosophie en tant que photographe : essayer de rendre extraordinaires de petites choses très ordinaires et que tout le monde a déjà vu au moins une fois. Cette exposition présente des petites bêtes fort communes et j’espère parvenir à rappeler au public qui la regardera que les merveilles sont justes sous son nez, qu’il suffit de baisser les yeux et prendre le temps de regarder… »
Pour en savoir plus sur son travail, cliquez ici.