Lorraine Bennery , Aux sources du Loiret
Lorraine Bennery nous propose une exposition variée aux images douces et pastels, liée à son livre récemment paru .
Pics alertes, écureuils facétieux, cygnes gracieux semblent s’être donnés rendez-vous sur les bords du Loiret, une rivière qu’elle affectqionne depuis l’enfance .
• Peux-tu nous présenter ton exposition ?
– Ce sont des photos extraites d’un livre que j’ai fait sur cette toute petite rivière qui se trouve être ma rivière d’enfance : la rivière “Loiret” qui a donné son nom à un grand département de France .
Comme dans mon premier livre, j’essaie de l’aborder de manière la plus généraliste possible : la faune – aussi bien la toute petite faune que la grande faune – la flore, les paysages, et la géologie qui était très difficile à montrer en images mais que j’ai montré dans le texte. Car tout le fonctionnement de la rivière est lié à cette géologie très particulière entre les eaux de la Loire et celles du Loiret qui se mélangent, qui fusionnent.
• Quelle est ton actualité ?
– Depuis que j’ai commence à faire paraître mes livres avec “Oiseaux plumes Editions” que j’ai créé pour mes livres, j’ai toujours deux, trois projets d’éditions en tête . Je ne sais jamais lequel va sortir car cela dépend de beaucoup d’éléments. Mais je pense notemment à Madagascar. J’ai fait plusieurs voyages, j’en ai encore d’autres en projet. J’aimerais bien pouvoir développer cela .
Et aussi le local : près de chez moi, dans des milieux naturels beaucoup moins exhubérrants mais qui demandent à être protégés. Donc j’essaie d’apporter un petit plus dans des endroits qu’au départ on n’a pas vraiment envie de photographier .
• As-tu un sujet de prédilection ?
– C’est une question qui est très difficile parce qu’au global, je le dis souvent et je le ressens vraiment : j’ai tout autant de plaisir à photographier une petite bête limite insignifiante – j’adore les araignées – que les beaux oiseaux, les beaux mammifères, la grande rareté comme le Pygargue de Madagascar.
Il n’y en a plus, je crois, qu’une centaine de couples au monde . Je prends autant de plaisir à photographier une Bergeronnette grise que le Pygargue de Madagascar donc je ne sais pas répondre à cette question .
Je dirais en ce moment, peut-être, les écureuils parce que j’en ai beaucoup dans le livre et que je sais qu’ils touchent beaucoup le grand public, ce qui est toujours agréable .
• En parlant de cette espèce, tes également l’auteur d’une photo d’écureuil sélectionnée dans la catégorie mammfère au concours international Canon de la photo nature .
– Oui, effectivement, il était le troisième choix : un écureuil dans les corydales car le petit renardeau séduit toujours autant le public de Namur [ndlr “Parfums de Printemps”, une photo de renardeau de Franco Limosani a remporté le prix de la catégorie Mammifères] . Mais l’écureuil n’était pas loin derrière .
• Un élément de ton sac photo que tu affectionnes ?
– Je dis souvent, quand je pars avec le strict minimum pour ne aps trop me charger, je pars avec l’objectif macro 100 et le 500 mm, c’est ça mon strict minimum puisque comme j’essaie de voir la nature le plus largement possible, je ne sais jamais si je vais utiliser l’un ou l’autre .
• N’est-ce pas trop lourd ?
– Si, de plus en plus, je sens l’âge qui arrive et je me dis “bon sang, bon sang comment ferai-je dans dix ans ?” . C’est vrai que c’est lourd mais il faut ça . En tous cas, moi je sais que ce sont deux optiques avec lesquelles j’aime beaucoup travailler .
• Site web
Le site web de Lorraine Bennery http://www.photographe-nature.fr/
• Récemment parus
– Lorraine Bennery, Loiret, petite Loire de région Centre, Oiseau plume édition, 2012
– Lorraine Bennery, Regard naturaliste sur les résurgences du grand fleuve, Oiseau Plume, 2011 .