Que nous ayons un appareil photo reflex, de marque Nikon, Canon, Pentax, Sony … on retrouve toujours avec, sur le sélecteur de mode du boitier, des lettres semblables. Nous allons détailler ensemble ces différents modes et leur utilisation courante.
Auto – Automatique
Dans le mode dit « Auto« , presque tout est automatique, même si une partie des paramètres gérés par cette sélection dépend du menu de l’appareil et donc de la configuration attribuée. Dans notre cas nous allons considérer l’appareil dans ces réglages de bases (sortie d’usine).
La vitesse d’obturation : Elle est automatiquement choisie par le boitier
L’ouverture du diaphragme : Elle est automatiquement choisie par le boitier
Le boitier choisit donc un couple vitesse/ouverture afin que la vue soit correctement exposée.
Le flash : Il se met en fonction seul lorsque l’on en a besoin.
PS : Le mode « scènes » (SCN) est semblable au mode automatique. Il optimisera les réglages (Vitesse, Ouverture et Flash) en fonction du mode choisie (macro, portrait, etc …)
Le mode Programme « P »
Le mode programme agit presque comme le mode automatique, à deux exceptions près :
– Le flash ne se mettra pas en fonction automatiquement sur la majorité des modèles.
– Le couple vitesse/ouverture pré-défini par le boitier (comme en mode auto) peut être redéfini via la molette arrière ou avant droite du boitier, afin de faire correspondre ce couple à nos besoin.
Ainsi pour un vitesse de 1/125ème à f8 donné par le boitier, une coup de molette à droite nous donnera : 1/250ème à f5,6 puis 1/500ème à f4 et ensuite 1/1000ème à f2,8; un coup à gauche : 1/60ème à f11 > 1/30ème à f16 > 1/15ème à f22.
Vous l’aurez peut être déjà compris, mais pour chaque cran de molette la vitesse diminue de moitié ou double, soit la valeur d’un diaph ! et en même temps l’ouverture fait strictement la même chose en ordre inverse. Au final nous conservons donc une vue exposée identiquement peu importe le couple !
Alors pourquoi changer ? voici quelques cas :
La macro à faible profondeur de champ, dans ce cas, pour avoir ce résultat, il nous faut réduire l’ouverture à son minimum. Sur une optique 100 mm 2.8 et dans le cas de notre exemple précèdent, nous ferons dériver notre couple de 3 crans de molettes pour atteindre le couple : 1/1000ème à f2,8 !
Dans le cas du flou de mouvement volontaire, si nous choisissons de faire la photo ci-dessous avec ces même réglages : 1/1000ème à f2,8, les hélices des avions serons figées, ce qui n’est pas très esthétique, nous choisirons donc une vitesse plus adaptée avec un obturateur plus longuement ouvert (par exemple : 1/60ème à f11)
Attention, les « crans » de molette sont une valeur indicative, en fonction de votre modèle, de la marque et de vos réglages de l’appareil, c’est cran peuvent être d’un diaph, 1/2 diaph ou de 1/3 de diaph …
Le mode priorité vitesse TV ou S
Dans ce cas, nous allons avec l’une des molettes de réglages située à droite de l’appareil, sélectionner la vitesse que nous voulons utiliser ! l’appareil adaptera lui même l’ouverture sans jamais bouger la vitesse ! Afin d’avoir une vue idéalement exposée.
C’est idéalement un mode à privilégier pour les photographies d’action (sport …) afin d’utiliser une vitesse suffisamment rapide pour figer le mouvement ! Elle est également utile à l’inverse pour créer des effet de flou volontaire (hélice, flou de suivi pour les véhicule, etc …).
Le mode priorité ouverture AV ou A
C’est le mode que j’utilise le plus. Il permet de choisir l’ouverture et l’appareil gère lui même la vitesse, on garde ainsi un parfait contrôle de la profondeur de champ ainsi que de la qualité optique (il ne faut pas oublier que la majorité des optiques sont moins bonnes à leur pleine ouverture).
Le mode M – Manuel
C’est le mode libre, cette fois nous devons nous même choisir le couple en sélectionnant une vitesse et une ouverture ! Pour cela nous nous aiderons de l’échelle de mesure d’exposition visible soit sur l’écran LCD soit dans le viseur.
C’est le mode idéal lorsque la cellule n’arrive plus a mesurer l’exposition nécessaire, lors de réalisation de photographies de nuit par exemple, de feux d’artifices mais également lors de l’utilisation de filtres pour des photographies en pose longue (mer etc …).
3 Responses
Un petit tutoriel qui aide a compendre son appareil photo.