Synopsis
Pendant trois ans, WASTE LAND suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil
natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scène composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles.
Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son oeuvre d’artiste.
Produit par Fernando Meirelles et rythmé par les mélodies de Moby, le film de Lucy Walker propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une oeuvre peut parfois changer une vie.
WASTE LAND nous offre la preuve éclatante du pouvoir de l’art, au-delà de la frénésie des cotes des artistes contemporains, redonnant ainsi un nouveau sens à la valeur de l’oeuvre.
Le film, qui aborde les thématiques de l’environnement et du développement durable, questionne également le rôle de l’art, et plus particulièrement de la photographique, son rôle dans la société.
OSCARS 2011
Nomination à l’Oscar du meilleur documentaire
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FESTIVAL DE SUNDANCE 2010
Prix du public du meilleur documentaire
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FESTIVAL DE BERLIN 2010
Prix du Public Panorama du meilleur film
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FESTIVAL DE BERLIN 2010
Prix Amnesty International des droits de l’homme
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FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM D’ENVIRONNEMENT 2010
Grand prix
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INTERNATIONAL DOCUMENTARY ASSOCIATION LOS ANGELES
Prix du meilleur documentaire
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Festival Full Frame – Prix du public du meilleur film
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Festival international du film de Dallas 2010 – Prix du meilleur réalisateur de documentaire
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Festival international du film de Seattle – Meilleur documentaire, prix du public
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Festival international du film de Provincetown – Prix HBO du public, meilleur documentaire
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Festival international du film de Maui – Prix du public du meilleur documentaire
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Festival international du film de Paulinia – Prix du public / prix du jury du meilleur film
Note d’intention de Lucy Walker, la réalisatrice
J’ai toujours été intéressée par les problèmes liés aux déchets. La difficulté de s’en débarrasser, ce qu’ils disent de nous, pourquoi ils nous dérangent. Leur masse, leur diversité mais aussi leur destination finale.
A l’Université de New-York, je me suis liée d’amitié avec Robin Nagle, qui enseignait sur la thématique des ordures. Robin nous a emmenés visiter la décharge de Fresh Kills, archi connue depuis pour être le lieu de dépôt des débris du World Trade Center. L’endroit était terrifiant : des clôtures de partout, des quantités cauchemardesques de sacs plastiques, des dégagements réguliers de méthane, des amas gigantesques de déchets. Les montagnes d’ordures étaient plus hautes que la Statue de la Liberté. Çà et là des rats, des mouettes, des chiens… Et une odeur putride…
J’adore les décors de films. Je trouve incroyable que personne n’ait eu auparavant l’idée de montrer une décharge à l’écran. C’est un endroit obsédant, un peu comme un cimetière. En y allant, j’ai immédiatement su que je voulais y faire un film.
En 2006, j’ai rencontré Vik Muniz. Notre échange a tourné autour de son travail sur les matières, de la récupération on en est vite arrivés à parler d’ordures ! Et là, je me suis soudainement souvenue de mon excursion à Fresh Kills, sept ans plus tôt.
Vik, la récup, le Brésil, la décharge… le lien était fait. Nous n’avions plus qu’à nous lancer dans des repérages. Avec mes producteurs, nous avons trouvé une décharge en banlieue de Rio où le trafic de drogue était sous contrôle et où un jeune leader charismatique, ouvert à l’idée de travailler avec Vik, avait organisé les catadores en coopérative. A Rio, les deux extrêmes de la pauvreté et de l’opulence se côtoyaient ostensiblement sous nos yeux, la ville montrait des contrastes vraiment forts. C’était l’endroit parfait pour notre projet.
Vik joue entre les niveaux de proximité et de distance, entre le matériel utilisé et l’idée véhiculée, entre les coups de pinceau et la scène dépeinte sur la toile. Le portrait, c’est Isis, c’est un Picasso, une concentration d’ordures et une oeuvre de Vik Muniz, tout cela à la fois. Vik veut que ces portraits servent de miroir dans lesquels les catadores peuvent se refléter. L’idée de « facteur humain » est au coeur des portraits et de mon film.
Dans WASTE LAND, Vik Muniz s’interroge sur les éventuelles blessures que pourrait causer le changement de mode de vie que son projet artistique offre ponctuellement aux catadores, comme une parenthèse enchantée face à leur quotidien plutôt terrible. C’est vrai que c’est une question qui est revenue sans cesse. Pour un réalisateur de documentaires, l’objectivité est parfois difficile : comment ne pas interférer avec les vies des personnes qu’on filme ? Ma présence de réalisateur change tout : il ne peut en être autrement. Et j’ai donc une responsabilité.
Mes remerciements les plus sincères vont aux catadores. J’ai beaucoup de respect et de gratitude pour ces gens qui ont eu la générosité et le courage de partager leurs histoires avec nous, dans ce qu’elle comportait de plus dur et de plus touchant. Leurs vies nous ont beaucoup inspirés. Le film est dédié à Valter qui disait si justement « 99 n’est pas 100 ». Une seule canette, un seul catador peut faire la différence.
Lucy Walker
Le jeu
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FIN DU JEU !
La liste des 8 gagnants en fin de journée.