The Wildside Space for Photography présente sa huitième exposition :
Birmanie, ombres et lumières
Photographies de Jean Claude Lehoucq
Le titre de l’exposition est à l’image du pays qui sort lentement des ténèbres, d’un régime autoritaire et aussi des photographies exposées, clichés tantôt colorés, tantôt silhouettes en noir et blanc si évocatrices de l’Asie intemporelle et montrant le quotidien de ce peuple courageux.
Vu le grand succès qu’ a remporté cette exposition, vous aurez la chance de pouvoir encore la découvrir jusqu’au 30 novembre 2013
Espace photographique
« The Wildside »
Av. J.Van Horenbeeck 184
1160 ( Auderghem) Bruxelles
ENTREE GRATUITE
Du lundi au vendredi : de 16 à 19h.
Le samedi: sur rendez-vous.
Biographie
Un long cheminement…
Je me souviens avec nostalgie de mon enfance et du temps infini que je passais déjà à observer la faune variée dans les « terrains vagues » tout près de la maison familiale.
On ne parlait pas encore de réchauffement climatique et le terme « biodiversité » était encore à inventer.
Aujourd’hui des barres d’immeuble ont remplacé le territoire du traquet pâtre et de la rousserolle verderolle que j’épiais, caché dans les buissons….
Du terrain de jeux de mon enfance, la nature, sous tous ses aspects, est devenue le sujet principal de casting de mon activité de photographe.
Entre ces deux époques, un long cheminement avec une constante : un intérêt sans limite pour la vie sauvage autant sur le plan scientifique que dans sa dimension purement esthétique.
D’abord ornithologue, j’ai débuté par la mise au point de systèmes performants pour la digiscopie.
Cette technique difficile peut donner d’excellents résultats notamment pour les sujets hors de portée de la technique classique mais ne permet pas de figer les animaux en action !
Je suis donc passé aux reflex Canon (actuellement un 5D et un 1D MKIII ) avec une gamme de plus en étendue d’objectifs de la même marque, allant du 20 au 500 mm ce qui m’a permis d’élargir mon champ d’action à la grande faune, à la macro et plus récemment aux paysages.
Autodidacte, je me perfectionne sans cesse dans les techniques de prise de vue, de post-traitement des images et des nombreux aspects indissociables d’une bonne pratique comme les stratégies d’approche des animaux, le camouflage…
Un paradoxe
Quel est le sujet de la photographie naturaliste ?
Le vivant ? : un fleuve de lave ou un paysage purement minéral seraient exclus ?
La nature ? : Ce mot vient de l’anglais nature issu lui même du mot latin naturia signifiant naissance; il évoque donc ce qui est dans son état natif, c’est-à-dire qui n’a pas été modifié depuis sa naissance(Wikipedia). Il ne reste plus beaucoup de tels endroits de par le monde ! Et l’homme ? une espèce à part qui n’en fait pas partie ?
Même difficile à définir, le sujet est vaste.
Les progrès technologiques, les facilités de déplacement vers les endroits les plus reculés du globe, l’échange rapide d’informations ont encore élargi l’inspiration d’un nombre croissant de photographes talentueux .
Et pourtant bien peux trouveront la reconnaissance dont ils rêvent.
En dehors de quelques festivals et de la presse naturaliste, ce secteur du huitième art est trop peu médiatisé et, excepté quelques noms bien côtés, boudé par les galeries.
On parle beaucoup de biodiversité mais ce terme reste abstrait pour beaucoup de monde.
Permettre à de jeunes talents ou à des photographes confirmés de la mettre en scène, montrer sa beauté, sa fragilité et la nécessité de gestes concrets pour la protéger, voilà une mission que je me suis fixé en ouvrant un centre d’exposition photographique à Bruxelles.
Ce centre est sans but lucratif.
Mon voyage récent au Myanmar (Birmanie) a éveillé en moi un nouvel intérêt vers des sujets où, à l’opposé des photos naturalistes, le facteur humain n’est plus exclu.
Site: www.jeanclaudelehoucq.com
www.blog.jeanclaudelehoucq.com
Une réponse
Superbe série Bravo Jean Claude Lehoucq