Exposition photographique d’Ozzos, Pongo et Steven Morlier
« Comme des tourbillons de poussière soulevés par le vent qui passe, les vivants tournent sur eux-mêmes, suspendus au grand souffle de la vie (…), oubliant que la permanence même de leur forme n’est que le dessin d’un mouvement. Parfois cependant se matérialise à nos yeux, dans une fugitive apparition, le souffle invisible qui les porte. » Henri Bergson, L’évolution créatrice (1907), Oeuvres, p. 603-604
Cette exposition met en résonance trois travaux photographique très spécifiques basés sur le mouvement et son rapport à l’espace.
« C’est sur la base “d’erreurs photographiques“ que j’ai commencé à construire le travail que je poursuis aujourd’hui, retrouvant dans ces images la trace des univers que m’avaient évoqué ces instants capturés et vers lesquels je m’étais laissé emporter.
Contrairement aux images construites et composées dans le respect d’un certain académisme photographique, témoins d’un instant passé et se livrant totalement, le manque de repères, la suggestion, l’imprécision, l’évocation ouvrent les portes vers des univers que l’on peut s’approprier, différemment à chaque relecture. Elles font voyager… » Ozzos
« Depuis plus 2 ans, je photographie bénévolement les ateliers Handidanse de l’association Mozaïk). Plusieurs fois par an, nous organisons des présentations de ces projets dans différents lieux.
Le sujet du handicap me tient particulièrement à cœur pour des raisons personnelles et l’art a toujours sa part de «thérapie». Et encore plus quand il est lié à l’expression corporelle car dans notre monde mental de dualité qui étiquette ce que l’on voit en «normal / pas normal» «conforme / non conforme», la voie du corps ne se pose pas ce genre de question, elle «est» tout simplement. » Pongo
« Le Pixestick est un outil de lightpainting contemporain réalisé par le Bitbanger Labs (Duncan McCloud Frazier et Steve McGuigan). Il est composé d’une barre de LED commandée par un nano ordinateur et alimentée par piles.La réalisation du pixelstick ouvre des portes incroyables à la créativité en matière de lightpainting.
La circulation de la lumière dans l’image, grâce à l’ergonomie du pixelstick, peut refléter la sensation de l’écoulement d’un fluide en apesanteur. C’est l’univers de la science fiction et le monde du jeu vidéo qui viennent transparaître dans les photographies. L’esthétique obtenue est proche de celle de la réalité augmentée. Son utilisation donne envie de bondir, courir, grimper, voire même lancer le pixelstick pour des résultats plus surprenants… » Steven Morlier
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Dates : Du 29 mars au 28 avril 2017
Lieu : Maison pour tous Boris Vian – 14 rue de l’Améthyste 34070 Montpellier
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 19h (18h le vendredi)