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Interview de Jérémy Planchaud

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Bonjour Jérémy, comment t’es venue cette passion pour la photographie ?

La passion pour la photographie  m’est venu lorsque j’ai reçu mon premier appareil photo un Nikon D60 avec son 18-55, c’était en 2009 j’avais alors 16ans, et le déclic c’est fait quand l’une de mes photos a été sélectionnée au Festival de Montier-en-Der de 2009 cet à ce moment  que j’ai attrapé le virus de la photographie animalière.

 

Quel matériel utilises-tu ?

Je travail essentiellement avec un Nikon D300s couplé avec un 300f/4.

 

Ton sujet ou tes sujets fétiches ? Pour ces sujets, as-tu besoin de connaissances diverses supplémentaires (biologie, stylisme…), et si nécessaire, fais-tu appel à d’autres corps de métier 

Que ce soit une mésange  ou un cerf tout m’intéresse dans la photographie animalière mais l’émotion n’est pas la même lorsque dans le viseur il y a un chevreuil ou un renard.

Que ce soit pour les oiseaux ou mammifères je préfère l’affût car cela nous permet de ne pas déranger les animaux.

 

 

Si tu devais n’en choisir qu’une dans ta photothèque, quelle photographie nous présenterais-tu ? Peux-tu nous en raconter l’histoire ?

Un matin d’été lors d’un affût pour observer le rut du chevreuil  qui était à son apogée, j’arrive  sur les lieux et m‘installe sous le filet de camouflage quant au loin j’aperçois une chevrette avec ses deux faons au gagnage, le jour n’est pas encore levé, le silence règne, le temps passe et le jour pointe petit à petit le bout de son nez et il est temps pour la petite famille de regagner le couvert, ils viennent dans ma direction suivi de près par le Brocard,l’emplacement de l’affût fut stratégique, ils se rapprochent de plus en plus arriver a 15 mètres plus un bruit, je tremble, malgré l’appareil photo mis sur le mode « Quiet » les chevreuils intrigués par le bruit du déclenchement regardent dans ma direction sans jamais avoir détecté ma présence, le vent est en ma faveur et pour mon plus grand plaisir je réalise quelques clichés dont cette image qui reste  le souvenir de cette rencontre.

 

 

Quels sont les photographes qui t’inspirent, ou desquels suis-tu assidûment le travail ?

Le travail de Christophe Sidamon-Pesson  dont j’ai adoré ces images de casse-noix moucheté et de tichodrome échelette et pour l’ensemble de son travail en général qui est fantastique, et relève la beauté des Hautes-Alpes.

 

Un avis sur le futur du métier de photographe ?

Je pense qu’à l’heure actuelle vivre de ses photos cela doit être compliqué et pour mon humble avis je préfère que la  photographie animalière  reste une passion.

 

Tes récentes expositions, publications ?

Je n’ai encore jamais exposés mes photos mais cela peut être envisageable à l’avenir une fois que ma photothèque sera plus garnie.

Dernièrement j’ai remporté le concours mensuels de la LPO Champagne-Ardenne.

 

 

De futures expositions, publications ?

Pour le moment non mais si des personnes de ma région ( Haut-Rhin) sont intéressés par mon travail, pourquoi pas.

 

Un projet en cours ?

L’Islande ou l’Ecosse sont des destinations qui m’attirent  pour la beauté des paysages et la faune et flore qui s’y trouvent.

 

Le mot de la fin, quelque chose à ajouter ?

« C'est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain n’écoute pas »

 Victor Hugo

Merci à l’équipe de Revue Photo pour cette interview !

 

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