Pierre Crançon – Exposition « Plumes d’Atoll »
Oiseaux nicheurs de Polynésie Française
Présentation de l’exposition
Cette exposition a pour but de faire découvrir au public les oiseaux nicheurs des atolls de Polynésie Française (îles Tuamotu). L’isolement de ces îles loin des continents, en plein cœur du Pacifique Sud, où la présence de terres émergées est très limitée (environ 4000 km²), est à l’origine d’une d’un peuplement aviaire spécifique, caractérisée par une biodiversité très réduite, mais avec un taux d’endémisme parmi les plus élevés du globe. On y rencontre une centaine d’espèces d’oiseaux (dont certaines sont uniques au monde) aux modes de vie très variés, depuis les oiseaux pélagiques comme les pétrels et les fous, principalement dépendants du milieu océanique, jusqu’à certains oiseaux plus inféodés au biotope très particulier des atolls comme le Phaéton (ou Paille en queue) à brins rouges. Et c’est cet attachement même à leur milieu, dans un microcosme se réduisant parfois à une simple niche écologique, qui est la source de l’originalité de cette avifaune, mais également de sa fragilité.
L’exposition s’articule autour d’un ensemble de photos représentatives d’une dizaines d’espèces d’oiseaux des Tuamotu, accompagnées de quelques photos représentant leur milieu de vie, pour permettre aux visiteur de faire le lien entre l’oiseau et son biotope. Les photographies présentées mêlent portraits, photos contextuelles et actions prises sur le vif.
Présentation de l’auteur
Pierre Crançon
Né le 6 décembre 1972 à Grenoble.
Photographe amateur, de caractère curieux et passionné de nature. Pour moi, la connaissance de la nature est indissociable de la photographie.
Je débute la photo dans les années 2000 pour me concentrer sur la photo nature à partir de 2005, autant séduit par l’aspect technique des prises de vue que par l’étude des comportements des animaux sauvages (essentiellement des oiseaux).
Les milieux humides d’Ile de France me permettent tout d’abord d’observer et d’apprendre à connaître les oiseaux avant de les photographier, tout en participant aux recensements ornithologiques au sein de diverses associations naturalistes locales.
J’élargis progressivement mon champ d’observation vers des milieux et des espèces plus variés, depuis mes montagnes natales du Vercors jusqu’aux lointains atolls de Polynésie.
Je pratique indifféremment la digiscopie et la photo « classique » associant un boitier reflex et un téléobjectif ultra lumineux, en billebaude, approche ou affut en fonction du sujet, ou du type d’image recherché.