Henri Cartier-Bresson au Centre Pompidou

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« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. »

Depuis le 12 février dernier, et ce jusqu’au 9 juin prochain, le Centre Pompidou abrite, à l’occasion des dix ans de la mort d’Henri Cartier-Bresson, une grande rétrospective consacrée au photographe, qu’on appelle aujourd’hui encore « l’œil du siècle ». Que l’on soit inconditionnel du travail de l’artiste, ou tout simplement curieux de le découvrir, c’est définitivement l’occasion de se rendre dans la capitale pour admirer les quelques cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents divers qui racontent, à travers l’oeuvre d’un homme, l’histoire du XXème siècle.

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Du milieu des années 1920, au début des seventies, l’exposition Henri Cartier-Bresson embrasse cinquante ans de l’histoire mondiale à travers les clichés du plus célèbre des photojournaliste français. Dans un premier temps la rétrospective retrace ses débuts en tant que photographe et l’influence du surréalisme dans son oeuvre à travers une série d’images prises au cours de ses voyages en Europe, en Afrique ou aux Etats Unis. Dans un second temps l’exposition s’efforce de mettre en avant l’engagement politique de l’artiste présentant son travail pour la presse communiste, son activisme antifasciste et son incursion dans le cinéma pour évoquer notamment la guerre d’Espagne, le sort des prisonniers ou des déportés. Pour finir, un troisième et dernier temps est consacré à l’oeuvre journalistique d’Henri Cartier-Bresson au sein de l’agence Magnum dont il est l’un des cofondateur. Le centre Pompidou offre au public certaines des images les plus emblématiques de la carrière du photographe, mais aussi d’autres clichés plus méconnus, plus confidentiels, témoignages incontestés de l’évolution et de la richesse de l’oeuvre d’Henri Cartier-Bresson.

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Si la rétrospective est superbe, on déplorera néanmoins son organisation. Plus d’une heure et demie de queue avant de pouvoir accéder à l’entrée de l’exposition, une foule pénible et dissipée qui se presse à l’intérieur devant les clichés du photographe et un sens de visite pas toujours évident à suivre dans ces conditions. Néanmoins, malgré ces quelques griefs, je ne peux que conseiller à tout un chacun de prendre son courage à deux mains, et de passer jeter un œil à l’oeuvre de cet homme que j’admire.

Le site du Centre Pompidou, c’est par ici !

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