Dans le cadre de son cycle d’expositions dédiées à la photographie japonaise, la Galerie Da-End présente Mujô-Kan, une édition axée cette année sur la notion d’impermanence. Réunissant sept artistes contemporains, Mujô-Kan revisite le thème du corps humain selon un angle autant philosophique que plastique.
Dans la pensée bouddhique, la notion d’impermanence (Mujô-Kan en japonais) implique une conscience aigue de l’éphémérité des choses. Un memento mori sans fatalisme et plus en prise avec le réel et l’instant. Premiers témoins du passage du temps, le visage et le corps humain constituent depuis toujours l’un des sujets d’études favoris des photographes. Les artistes de l’exposition Mujô-Kan, Tomohide Ikeya, Tomoko Kikuchi, Ken Kitano, Daïdo Moriyama, Satoki Nagata, Sakiko Nomura et Satoshi Saïkusa partagent un attrait particulier pour le corps qu’ils subliment ou désacralisent, examinent en détail ou au contraire dématérialisent.

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Du 6 novembre au 21 décembre 2013
à la Galerie Da-End
Prix d’entrée : Gratuit
Plus d’informations sur : www.da-end.com