Hadrien Courtier est photographe et cinéaste. Avec ses vielles caméras Beaulieu, il a tourné une poignée de films silencieux à la frontière entre la fiction et l'expérimental. Dans cette exposition "Les désintégrations aurifères", le photographe saisit les couleurs de l’abandon et des matières qui s’y transforment. Troublantes, les images nous racontent la désolation d’un lieu imaginaire et éphémère dont on ne verra jamais l’extérieur, laissant au passage le soin d’imaginer toutes les vies qui ont pu les traverser.
"Forcément, il y a un phénomène de fuite qui opère, pour se retrancher jusque dans ces endroits si abandonnés, souvent à l’écart de notre monde visible. Mais c'est surtout une manière d’échapper à la contamination du progrès et à l’accélération du temps, stigmates de nos sociétés. Il s’agit là de saisir une lente désintégration qui a sa durée propre, sans engrais, ni effets de vieillissement."
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Vernissage de l'exposition jeudi 18 avril 18h00
Du 18 avril au 15 mai 2013
Café Burq, 6 rue Burq 75018 Paris
Adresse du site Internet de l'événement : www.hadriencourtier.org
Une réponse
J'aime beaucoup ce style ! c'est dommage que ce soit si loin.