Concours Namur – Emotion’ailes – Les résultats

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C’est avec grand plaisir, et une exclusivité propre à RevuePhoto que nous vous annonçons les résultats du concours emotions’ailes 2013, organisé par les Expos photos et d’art animalier du vieux Namur. Stéphane Leroy remporte le premier prix 2013 avec cette superbe image en arrivée direct du grand froid ! Denis Simonin rafle le grand prix « Pur sauvage » qui rappelons le, vise a récompenser une photographie mais également une démarche personnelle ! Plus qu’une photographie faite en milieu naturelle, celle-ci est l’oeuvre d’une recherche et d’un investissement personnel ! Exit donc les affuts payants, voyages organisés et autres guides … Denis nous fait une belle démonstration d’un cocktail sans faille : Une espèce rare, photographié en France dans des conditions difficiles pour le photographe ! Comme-ci un individu n’aurait suffit ! Il nous en ramène DEUX !

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Grand Prix 2013 – Stéphane Leroy
Prix Pur Sauvage 2013 - Tourmente royale - Simonin Denis
Prix Pur Sauvage 2013 – Tourmente royale – Simonin Denis

 


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11 réponses

  1. Salut Sébastien,
    Je ne veux pas entrer dans un débat stérile avec toi, je comprends bien qu’être membre d’un jury qui examine des milliers de photos ne doit pas être une chose si simple et qu’à un moment, comme une catégorie a été créée (Photo « Pur Sauvage »), il faut bien attribuer ce prix et donc sélectionner une photo qui semble lui correspondre. Car je suppose que pour ce concours, comme pour tous les autres, on prime une photo et non un photographe ? (et en corollaire sa démarche personnelle) Mais il n’empêche que pour ce cliché primé, on n’est pas dans le domaine de la photo qui est pompeusement et erronément qualifiée de pur sauvage (parce que le photographe interfère volontairement dans la biologie de l’Aigle royale en venant déposer un gros lapin ou un lièvre mort ramassé à un autre endroit et transporté et déposé devant l’affût).

    Primer un photographe parce qu’il a une démarche complète par rapport à une espèce convoitée serait pour moi primer une de ses photos pour la quelle le photographe vit un long moment en symbiose dans la nature au point de surprendre l’oiseau qu’il cherche à photographier sans venir la perturber de manière non naturelle.

    Pour en revenir de manière précise à cette photo d’Aigles primée, où est la difficulté à la réaliser ? On est en hiver, la nourriture est rare et peu abondante en haute montagne et pour attirer un rapace, il suffit de venir déposer de la nourriture pour les attirer, c’est bien connu. La principale difficulté est l’effort physique qu’a dû consentir le photographe pour arriver jusqu’en haute montagne et ensuite endurer le froid pendant une période plus ou moins longue. Personnellement, je n’ai jamais lié la beauté d’une photo à la difficulté physique à la réaliser.

    Bref, là où tu vois une différence majeure entre une belle photo réalisée dans un affût payant (je précise que je n’ai jamais pratiqué ce genre d’affût) et la photo d’Aigles affamés attirés avec de la nourriture « importée » en montagne, moi je n’y vois qu’une différence de point de vue de l’ordre pratique (l’absence d’organisation) et technique (les oiseaux photographiés lors des affûts payants finissent par être imprégnés par la présence humaine et sont donc beaucoup moins méfiants).

    Pour ce qui est de la macrophotographie, c’est hors-sujet par rapport à ce débat.

  2. La photo du Grand prix (Stéphane Leroy) est superbe; c’est amplement mérité. A la fois beau et intriguant, c’est un cliché sur lequel on ne peut que s’arrêter.
    Pour la photo des deux Aigles, c’est une belle rareté immortalisée (un duo en plus), certes, on est loin des photos d’affût payant avec cette photo mais attirer des Aigles en montagne avec de la nourriture ramassée en plaine, c’est prendre le risque de polluer un espace sauvage très pauvre en bactérie. On ne peut pas faire semblant non plus d’être naïf au point d’imaginer que deux Aigles vont se poser juste comme par hasard devant l’affût (même non payant) d’un photographe. A mes yeux, mais je suis bien conscient que ce n’est que mon point de vue, dès l’instant où on interfère dans la biologie d’une espèce en l’attirant par des sons enregistrés ou par de la nourriture, on s’éloigne fortement de la photographie nature.
    Pur sauvage, pur sauvage, à méditer quand même…
    Merci pour ce partage des résultats et bravo à tous les primé(e)s.

    Marc Delsalle

    1. Bonjour Marc,

      Attention le prix pur sauvage ne vise pas à récompenser un photographe au moeurs parfaitement écologique etc… mais bien un démarche, cette démarche qui entraine un photographe de A à Z à la recherche d’une espèce, à la recherche de ses habitudes … afin d’arriver au cliché. Exit donc les affûts payants et autres voyages organisés.

      Cette photographie rentre parfaitement dans l’esprit de ce prix. Une recherche, une démarche, beaucoup de travail, pour un moment totalement magique !!

      Croire à une forme d’écoresponsabilité en photographie est une utopie ! Comment faire de la macrophotographie sans avoir un impact sur le sol, l’impact du matériel et se sa fabrication, l’impact des déplacements etc …

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